Greener Journeys est une campagne visant à encourager les citoyens à laisser leur voiture au profit du bus et de l’autocar, un moyen rapide et rentable de réduire les émissions de CO2. De fait, si les automobilistes troquaient leur voiture pour le bus ou l’autocar ne serait-ce qu’une seule fois en 25 jours, un milliard de trajets en voiture et 2 millions de tonnes d’émissions de CO2 seraient évités. C’est le défi « 1 milliard » !
Greener Journeys et l’industrie du bus britannique proposent à tous les opérateurs de bus et autorités locales des supports promotionnels créatifs gratuits via une « boîte à outils » en ligne.
Un pôle web lancé le 15 juin fournit également divers supports marketing et presse, ainsi que des interviews radio soutenant la campagne. Il contient également des outils de qualité pour promouvoir un transfert modal de la voiture vers le bus, ainsi que des lignes directrices et recommandations sur la création et la mise en œuvre de campagnes régionales visant à encourager des modes de voyage plus durables.
Des enquêtes ont également révélé les diverses tendances et habitudes de voyage des passagers, leur sensibilisation aux transports en bus et leur attitude face aux bus et modes dérivés, de même que la propension des citoyens à utiliser et/ou considérer le bus comme une alternative réelle à la voiture :
45% des sujets ayant vu la campagne publicitaire ont admis qu’ils étaient désormais « beaucoup plus, ou un peu plus enclins à prendre le bus plutôt que la voiture »
60% ont répondu que le « bus est la meilleure option pour certains trajets »
64% ont estimé que la campagne était « accrocheuse”, et 43% d’entre eux ont même indiqué qu’ils la trouvaient « persuasive »
Dans trois régions pilotes, les spots radio et panneaux publicitaires sur les bus ont eu un impact colossal sur la fréquentation – ou la perception - des bus, en tant qu’alternative à la voiture.
Pour plus d’informations :
// Flygbussarna awareness campaign (Winner IRU Special Company Award 2009)
Les autocars d’aéroport Flygbussarna offrent des services de bus pratiques et confortables vers et depuis tous les principaux aéroports suédois. Prendre le bus pour l’aéroport est beaucoup plus économique et écologique. Une combinaison « petit prix » et « faibles émissions » difficile à battre. Par ailleurs, un tiers des autocars Flygbussarna effectuant les navettes depuis l’aéroport d’Arlanda consomment un biocarburant produit localement.
La formation à l'écoconduite des conducteurs d'autobus et d'autocars aide les opérateurs à réduire les émissions de leurs véhicules.Néanmoins, l'élément essentiel d’une conduite économe en carburant est une vitesse constante, c'est pourquoi la première chose à faire est d'introduire des mesures de priorisation des bus.
Exemple : la totalité des 13 500 conducteurs d'autobus et d'autocar de Stagecoach doivent suivre un cours d'écoconduite.
L'introduction de véhicules à faibles émissions de CO2 contribue à la diminution de la consommation de carburant.Plusieurs technologies existent : autobus hybrides, véhicules plus légers, autobus et autocars électriques ou à hydrogène.
Exemple : au Royaume-Uni, le Green Bus Fund est un nouveau fonds de 30 millions de livres GBP auquel les entreprises d'autobus et d'autocars et les pouvoirs locaux peuvent faire appel pour financer l'achat de nouveaux bus à faibles émissions de CO2. Son principal objectif est de soutenir et d'accélérer l'introduction de centaines d'autobus de ce type en Angleterre.
// Utilisation d'énergies renouvelables et de carburants alternatifs
Le biodiesel, l'éthanol et le biogaz sont les principaux biocarburants disponibles actuellement. Ces trois carburants produisent moins d'émissions de CO2 que les carburants traditionnels.
Exemple : à Graz, la plus grande partie du biodiesel provient de l'huile de colza. Une quantité considérable d'huile de cuisine est également transformée en biodiesel. La ville collecte pour ce faire l'huile de cuisine usagée d'environ 250 restaurants, ce dont ceux-ci profitent également puisqu'ils ne doivent pas payer la redevance d'élimination. Par ailleurs, l'huile de cuisine des ménages est également collectée. L'huile est filtrée et injectée dans la ligne de production ordinaire du biodiesel. La ville de Graz a ainsi pu récolter 260 tonnes d'huile usagée en 2006 et produire suffisamment de biodiesel pour alimenter 26 bus toute une année.
La ville de Lille produit du biogaz à partir des ordures ménagères et utilise celui-ci pour alimenter 128 autobus de son parc.
Etant donné que les leçons apprises durant notre enfance influencent souvent notre comportement d’adulte, il est probable que les enfants à qui l’on enseigne le transport durable à l’école deviennent, dès leur plus jeune âge, des utilisateurs des transports collectifs.
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